HISTOIRE DE DAMGAN
Damgan appartient à la même entité administrative que Pénerf et Kervoyal et a fait partie de la commune d’Ambon jusqu’en 1824. Voir la page Histoire pour connaître la période antérieure à 1824.

Au cours du XIXe siècle, l’agriculture est une activité importante. Par ailleurs, les hommes s’embarquent dans la marine de pêche à la Rochelle, dans la marine de guerre à Brest ou de commerce à Saint-Nazaire. Ce nouvel apport d’argent est investi dans des maisons plus grandes à étage, et les femmes apprennent à vivre en chef de famille.
En 1843, l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle a été édifiée à la
place d’une ancienne chapelle. Des travaux importants de restauration sont réalisés au XXe siècle : la réfection de la voûte, de la charpente et de la toiture.
En 1890, un calvaire est construit à la sortie du bourg sur la route de Pénerf à l’instigation de conseil de Fabrique. La Fabrique, au sein d’une communauté paroissiale catholique, désigne un ensemble de « décideurs » (clercs et laïcs) nommés[] pour assurer la responsabilité de la collecte et l’administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l’entretien des édifices religieux.

Le XXe siècle voit les premiers touristes arriver surtout à partir de 1903 avec le chemin de fer reliant Vannes à la Roche-Bernard qui dessert la gare d’Ambon. Les premières villas sont construites le long de la grande plage. C’est à cette époque que l’usage de la langue bretonne disparaît.
La poste installée en 1905 (voir article sur Fidèle Habert) constitue un élément essentiel dans le développement de la commune.
La première guerre mondiale qui fit un grand nombre de victimes à Damgan, a renforcé la responsabilité des femmes.

L’électrification est pratiquement achevée en 1938, Damgan est plutôt pionnière en la matière. L’activité économique, représentée à Damgan surtout par les commerces, est dynamisée par le tourisme qui au départ n’est qu’un complément de ressource.
La seconde guerre mondiale et l’occupation allemande entre 1942 et 1944 marque beaucoup lapopulation et le paysage de la commune se trouve considérablement modifié: construction de blockhaus et casemates, côte minée interdisant l’accès à la mer, arbres coupés, maisons occupées, afflux de réfugiés, hommes mobilisés puis prisonniers.
Puis la période des Trente Glorieuses est marquée par la transformation d’un village rural en station balnéaire avec l’installation de l’eau courante et la construction d’un château d’eau, tandis que l’assainissement sera réalisé en 1960 ce qui rendra possible les nombreuses constructions édifiées à partir de cette période.
D’importants travaux sont effectués dans le domaine de la voirie : le chemin départemental venant d’Ambon et se dirigeant vers Pénerf est aménagé avec une déviation au nord du bourg de Damgan entre 1960 et 1962. Pendant la même période, une route à caractère touristique empruntant l’actuel boulevard de l’Océan est construite en direction de Kervoyal. Ces deux axes structurent les déplacements dans la commune. D’autres voies seront réalisées au fil des années et constitueront un réseau indispensable pour les déplacements.

Une nouvelle Mairie est inaugurée le premier septembre 1959.
Le tourisme s’organise de façon professionnelle et devient progressivement la première ressource de la commune. Un Syndicat d’initiatives est créé en 1962, il deviendra Office du Tourisme en 1990. Des hôtels accueillent les estivants, ils portaient des noms révélateurs : Hôtel des Bains, Hôtel de Bretagne, Hôtel de Bellevue etc… Les campings se multiplient à partir de 1960. Les lotissements remplacent les maisons individuelles. Puis la préoccupation de densification pour préserver les terres agricoles incite à la construction de maisons mitoyennes et de petits collectifs.

La station de sauvetage des HSB (Hospitaliers Sauveteurs Bretons) a été créée en 1959, elle sera remplacée par la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) et le club nautique de Damgan est constitué officiellement lors d’une assemblée générale en 1962 et l’année suivante une école de voile a mis en place ses activités et elle existe encore.
Depuis les années 1980, pour répondre aux besoins du tourisme
et à l’arrivée d’une nouvelle population constituée surtout de retraités, de nouveaux lotissements ont été construits et la voirie a été modernisée et des aménagements ont été réalisés sur la commune.